Comment ne pas être impressionné par l’immensité de la vie nord-américaine ? Ici, tout semble plus grand: des voitures aux bâtiments, en passant par les centres commerciaux et les lieux culturels et sportifs.
Au Canada, le sport premier n’est pas le baseball. Il ne semble pas possible de venir détrôner le hockey. Cependant, ce serait mentir que de dire que cette discipline américaine par excellence ne s’est pas fait une place de choix dans le coeur des Canadiens.
Le basket est bien sûr fortement présent ici. D’autant plus quand on sait que le premier match de l’histoire de la NBA a eu lieu à Toronto. Les Raptors, couronnés champions en 2019, avaient fédéré toute la ville et le pays dans un moment de grande joie.
Cette année, la saison a été beaucoup plus compliquée, et l’élimination aux portes des play-offs ne parait que logique.
Avec le baseball, c’est un monde différent qui s’offre à nous. A titre personnel, je suis tombé dans la marmite avant même ce séjour au pays à la feuille d’érable. Cela fait deux ans que j’observe les aventures de Blue Jays depuis l’hexagone. Mais depuis mon arrivée ici, cette passion semble s’être décuplée.
C’est sans doute quelque chose que j’aborderai dans mon film, mais par exemple, la casquette des Jays ne quitte que rarement ma tête.
Les matchs de la franchise canadienne rythment mes journées et soirées depuis le début de la saison. Que ce soit en direct, ou en décalé, je fais généralement de mon mieux pour suivre l’équipe.
Mais tout cela a passé un cap, quand, un samedi après-midi, j’ai pu observer mon équipe favorite directement depuis les tribunes du Rogers Centre. Depuis mon poste d’observation, j’ai alors assisté à la dixième victoire des Blue Jays.
L’ambiance générale, le beau soleil, et le décors, tout ces ingrédients réunis contribuent plus encore à améliorer ma perception de ce séjour.
Bien différente de la France et de l’Europe, la vie ici reste plaisante. Plus encore, cela fait du bien de se retrouver dans ce cadre nouveau.
-Dorian Vidal