Le froid semble bien décidé à rester. Ce n’est pas réellement un problème, l’on s’y habitue assez bien finalement. C’est même quelque chose d’assez plaisant. Il n’y a rien de mieux que le froid pour se réveiller, et pour se maintenir en mouvement.
Se retrouver dans un pays étranger est une expérience assez intéressante. Partir plus loin, c’est finalement se rapprocher. C’est se rapprocher de ce que l’on aime vraiment, mais aussi mieux se connaître.
S’éloigner, c’est aussi mieux observer et mesurer la réalité des relations qui font nos vies. C’est mieux se rendre compte de la sincérité de chacun, et d’être plus sûr par rapport aux personnes qui forment votre cercle proche.
La distance permet alors de mettre du clair dans des situations ou des relations bien trop souvent trompeuses.
Mais encore, se retrouver loin de son lieu de vie habituel, permet, curieusement, de s’en rapprocher. Une forme de «nostalgie» peut ainsi s’observer.
À titre personnel, c’est surtout dans les artistes que j’écoute le plus, depuis que mon avion s’est posé sur le sol nord-américain, que ce phénomène semble évident.
Dans l’hexagone, mes écoutes étaient le plus souvent monopolisées par Kendrick Lamar, Bruce Springsteen, Muse, Queen ou encore Arctic Monkey… mais une fois l’Atlantique traversé, ce sont plus Lomepal, Jean-Jacques Goldman, Eddy de Pretto ou encore Ridan et Alain Bashung, qui bercent mes tympans.
Je me suis même vu serrer le poing, quand Damian Penaud inscrivit le septième essai des bleus à Twickenham, et être touché par l’émotion de Fabien Galthié…
Être loin me permet également de prendre du recul sur l’actualité française, et de bien peser les informations.
Cela ne m’est pas réservé si j’en crois les témoignages que je recueille au fur des jours, mais je ne peux pas vous en dire plus pour le moment… je peux seulement vous écrire que c’est au coeur d’un nouveau projet, qui me motive vraiment !
L’air canadien, l’atmosphère de Toronto, différent de ma France natale - et en même temps pas tant que cela - me plaît bien. Je me sens bien de ce côté du monde, où les langues se mêlent et où les histoires sont infinies. L’inspiration ne semble pas vouloir me quitter, les projets et les idées peuplent sans cesse mon esprit… tout va bien.
Si vous souhaitez lire mes articles, réalisés dans le cadre de mon stage au sein du journal L’Express, cliquez ici, ou encore sur ce lien (il y a bien deux profils différents).
-Dorian Vidal